C’est le nom d’une motte située à 200 m du Bourg. Elle a souvent été considérée comme une ancienne motte féodale.

Elle a fait l’objet de fouilles archéologiques en 1876. Celles-ci ont permis de conclure qu’il s’agissait là d’un vaste et exceptionnel cimetière d’incinération datant de l’apparition du fer dans notre région, plusieurs siècles avant la conquête romaine.

La Douve aux Louais est une butte de terre construite de mains d’homme. Cette motte est probablement à l’origine du nom de la commune.
Elle a été souvent considérée comme une ancienne motte féodale mais, dans les anciens titres la trève de La Motte était désignée sour le nom de "Ecclesia tumuli" (église du tombeau), ce qui fait plutôt penser que la motte était un site funéraire.
En 1876, la motte a fait l’objet de fouilles archéologiques. Elle mesurait 150 m de tour, 7 m de hauteur, et elle était entourée d’une douve de 5 à 6 m de profondeur : elle avait la forme d’un cône tronqué. Les différents objets trouvés (un foyer, des ossements informes pour la plupart, une couche d’ossements brûlés de 25 cm d’épaisseur, un cou carré à grosse tête de 5 cm de longueur, des morceaux de fer, des débris de poterie) ont permis de conclure qu’il s’agissait probablement d’un vaste cimetière d’incinération datant de l’apparition du fer dans notre région, plusieurs siècles avant la conquête romaine.
La Douve aux Louais a aussi été appelée, selon les époques : La Douve-Louais, La Douve aux Lois, La Douve à L’oie.
Selon la tradition, La Douve aux Louais serait aussi le point de départ d’un souterrain communiquant avec la forêt.